Cher(e)s collègues, nous vous souhaitons tout d’abord la meilleure rentrée possible...
Nous vous rappelons de ne pas hésiter à nous contacter si vous avez des questions : nous vous renseignerons, nous vous conseillerons et npus vous défendrons si nécessaire.
Mieux vaut s’informer avant que subir après…
Nous vous rappelons également que le CTSD Carte Scolaire se tiendra jeudi, et la CAPD de rentrée vendredi : transmettez-nous vos effectifs et informez-nous de tous les problèmes auxquels vous êtes confrontés.
Le travail hors présence des élèves
En fin d’année dernière, une collègue, défendue par FO, a eu beaucoup de difficultés pour faire reconnaître par l’administration un accident de travail, à l’école, pendant les vacances scolaires.
Si l’accident de service (c’est à dire l’imputabilité de sa blessure au service) lui a été refusé dans un premier temps par l’administration, sous des prétextes aussi malvenus qu’injustifiés, la Commission de Réforme (où nous l’avons accompagnée) l’a finalement validé.
L’administration a toutefois essayé de justifier que « pour préparer la classe nous avons les 108 heures », que « pour faire le travail de direction il y a les décharges », que « si l’administration reconnaissait d’emblée l’imputabilité au service, ce serait la porte ouverte à tous les abus »… !
Au final, l’IA a suivi les recommandations de la Commission et a accordé la reconnaissance de l’accident de service à notre collègue.
Pour le SNUDI FO, le temps de présence à l’école pour remplir notre mission d’enseignement implique statutairement une présence à l’école en dehors des heures de classe, pour tout une série de tâches de préparation. Ce travail n’a pas à être justifié, il doit être reconnu comme parte intégrante de nos missions, sans que nous ayons à demander une quelconque autorisation ou fournir une quelconque information.
Il est particulièrement choquant que l’on puisse douter que la présence d’un enseignant dans son école pourrait être pour autre chose que son travail !
Enfin, si cela vous arrive – ce que nous n’espérons pas – et que vous êtes seul(e) à l’école, n’hésitez pas à appeler les pompiers ou à faire le `15` pour prouver vore bonne foi. Ainsi, l’administration aura plus de mal à contester…
M@gistère n’est pas obligatoire.
Le ministère a répondu à l’avis unanime du CHSCT ministériel du 12 mars 2015 : « le recours à ce dispositif (M@gistère) ne revêt aucun caractère obligatoire » .
À l’initiative de FO, le CHS-CTM a été saisi des conséquences de la mise en œuvre du logiciel d’autoformation M@gistère. En effet le décret 82-453 modifié prévoit, dans son article 57, que le CHS-CT soit consulté sur les projets d’introduction de nouvelles technologies.
Un avis a été adopté à l’unanimité par FO, FSU et UNSA lors de ce CHS-CTM qui se conclut par la préconisation suivante : « le CHS-CT ministériel demande que celle-ci (la formation M@gistère) n’ait lieu que sur la base du volontariat et qu’aucune sanction ne soit engagée à l’encontre des collègues qui ne veulent pas entrer dans le dispositif et qu’une véritable formation soit mise en place ».
Les conséquences de l’utilisation de ce logiciel sur la santé des personnels et leurs conditions de travail sont incontestables :
? Formation continue au rabais qui ne correspond pas aux attentes et aux besoins des collègues.
? Convocations de réunions entraînant un allongement de la journée de travail.
? Heures de travail informel non comptabilisé.
? Mise en place d’un dispositif d’auto évaluation, processus de culpabilisation individuelle qui peut fragiliser certains enseignants.
? Absence de confidentialité lors des connexions internet (réseau social imposé).
? Non respect de la législation du travail sur le télétravail.
Le SNUDI FO, qui demande la suspension immédiate du dispositif M@gistère, s’est adressé, avec notre Fédération, à la ministre pour qu’elle applique l’avis du CHST-CTM.
Elle confirme donc, le 16 juin 2015, que Ma@istère ne revêt aucun caractère obligatoire !