La mobilisation paie !
Deux CE1 « dédoublés »… à 19 élèves chacun !
Telle était la situation à la rentrée à l’école élémentaire Jean-Jaurès de Fumel. Problème auquel s’ajoutaient des configurations de classe particulièrement difficiles.
Lors du CSA-SD du 7 septembre, les représentants du SNUDIFO47, mandatés par les collègues, ont défendu la demande d’ouverture d’une 3ème classe de CE1 qu’ils avaient formulée. Nous avions notamment mis en exergue le fossé séparant la réalité et la propagande ministérielle à destination des familles dans laquelle il est écrit qu’une classe dédoublée en éducation prioritaire ce sont « des groupes de 12 élèves maximum ». Néanmoins, se rangeant derrière l’absence de moyens supplémentaires octroyés au département, le Dasen avait refusé l’ouverture.
Les personnels et les parents d’élèves ne l’ont pas entendu de cette oreille.
Avec l’aide du SNUDIFO47, une première réunion a lieu le 11 septembre. La mobilisation est décidée.
Le 18 septembre, une trentaine de parents et d’enseignants sont réunis pour l’organiser : pétition, courriers au Dasen et au Ministre, demande d’audience… sont décidés dans un premier temps.
Le principe d’une occupation de l’école et d’une grève des enseignants sont mis en discussion.
Le SNUDIFO47 est présent pour appuyer et encourager ces démarches, conforter les uns et les autres sur le caractère légitime de leur revendication. Nos délégués, et notamment Véronique Crassat, sont présents avec l’équipe éducative et les familles jusqu’à l’obtention de l’ouverture d’une 3ème classe de CE1 (voir l’article du Sud Ouest).
Huit jours plus tard, le 26 septembre, la nouvelle tombe : l’ouverture d’un 3ème CE1 dédoublé est actée !
Comme le disait une maman le 18 septembre, « On n’est pas sûr de gagner, mais si on ne fait rien, on est certain de ne rien obtenir ». Cela ne vaut-il que dans le cas présent ?