Le 23 mars des syndicats ont appelé à faire grève et à manifester pour dénoncer « un calendrier trop serré » en sous-entendant, avec le gouvernement, qu’une remise en cause de nos retraites est inévitable !
Pour cette « journée interprofessionnelle », pas de revendications, pas de suite à donner… La CGT et la CFDT refusent d’appeler à la grève comme l’avait proposé la Confédération Force Ouvrière.
Le 12 mars, les syndicats SNFOLC, SNES, SNEP, SNALC, CGT, SNCL, SUD des lycées et collèges appellent à une journée de grève nationale et de manifestations.
L’intersyndicale exige le retrait de réformes (réforme des lycées, réforme de la voie professionnelle qui aggravent encore les conditions d’enseignement, statut des EPLE), dictées en grande partie par la recherche frénétique d’économies budgétaires, conduisant à la suppression massive d’emplois indispensables au service de l’école de la République.
L’intersyndicale reste en contact, très étroit, et se réunira à l’issue de cette journée.
Ce que le SNUDI FO 47 demande, c’est la clarté sur les revendications et des moyens d’action appropriés pour obtenir satisfaction
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C’est le cas le 12 mars. Ce n’est pas le cas le 23 mars !
En ce qui concerne le 23 mars, le SNUDI FO 47, avec son Union Départementale FO, affirme son opposition à toute réforme de la retraite : 40 ans, c’est déjà trop ! Quant au prétendus déficits, ils sont fabriqués par le gouvernement par les exonérations patronales (30 milliards en 2009), par l’augmentation du nombre de chômeurs et par le blocage des salaires depuis de nombreuses années.
Plus que jamais les revendications urgentes et vitales sont :
– Augmentation générale des salaires ;
– Arrêt des licenciements et des suppressions de postes ;
– Arrêt de la destruction des services publics ;
– Maintien du droit à retraite à 60 ans, retour aux 37,5 annuités;
– Calcul sur les 10 meilleures années pour le privé ;
– Maintien du code des pensions pour le public ;
En ce qui concerne le 12 mars, les conditions sont réunies pour généraliser cet appel au premier degré : réformes Darcos sur l’aide personnalisée, l’annualisation du temps de travail, la réforme de la masterisation, EPEP (schéma directeur des écoles à Agen)…
N’est-il pas temps d’exiger, ensemble et clairement, le retrait de ces réformes, de nous réunir en AG pour déterminer ensemble nos revendications et les moyens appropriés d’obtenir satisfaction ?
Le SNUDI FO 47 s’adresse en ce sens aux organisations syndicales du département.
Le 23 mars est encore une journée saute-mouton, sans revendications, qui n’apporte rien !
Le SNUDI FO 47 n’appelle ni à faire grève ni à manifester le 23 mars.
Nous ne faisons pas semblant, nous ne mentons pas aux salariés.