Maintenant ça suffit !

Le mouvement de contestation initié déjà depuis plusieurs mois n’aurait qu’une seule responsable ?

La crise… ?
Les délocalisations, les pertes de salaire, les licenciements, la destruction des services publics (les écoles, les hôpitaux, les tribunaux, la poste….) ne sont pas l’œuvre de la crise mais bien la volonté d’une politique gouvernementale qui s’appuie aujourd’hui sur la crise pour justifier et amplifier ses réformes.


Le SNUDI FO conteste et revendique dans tous les secteurs d’activité et plus spécifiquement dans le premier degré de l’éducation Nationale. Nous proposons depuis très longtemps une grève interprofessionnelle unie jusqu’à satisfaction qui est le seul moyen de faire reculer le gouvernement.

À ce jour les autres organisations syndicales ne suivent cette proposition malgré une poussée constante des salariés . Nous avons choisi à ce jour de ne pas nous démarquer de l’unité syndicale en acceptant le calendrier revendicatif sur lequel nous avions émis beaucoup de réserves.

La manifestation du 1er mai n’a pas permis de mobiliser les salariés alors même qu’il n’y avait pas de risque de perte de salaire…

L’intersyndicale du 4 mai : propose « une journée de mobilisations décentralisées dans des modalités diverses en fonction des réalités locales » et «  une grande journée de manifestation le samedi 13 juin ».

Le SNUDI FO considère aujourd’hui qu’il est grand temps de dire stop à ces manifestations saute-mouton qui ne mènent à rien et à ces mouvements de protestations dépourvus de véritables revendications.

Dès lors nous inscrirons notre organisation syndicale dans une démarche purement revendicative et sur une mobilisation qui nous semblera opportune à déboucher sur une véritable unité des salariés.

Nous exigeons :

la grève interprofessionnelle jusqu’à satisfaction

Nous revendiquons :

? 200 euros pour tous, l’augmentation générale des salaires

? l’arrêt des licenciements et des suppressions de postes

? le maintien des services publics républicains

? les milliards pour les salariés : retraites à 37,5 annuités pour tous

? le retrait des décrets Darcos – Pécresse – Morano

? le maintien sur Agen de toutes les classes et de toutes les écoles pour que chaque enfant puisse être scolarisé dans son école de quartier