Non à la mascarade ou au chahut social !

Le SNUDI FO ne participera pas à la

mascarade ni au `chahut social` !

Lors des élections paritaires, les enseignants ont clairement sanctionné les syndicats qui ont participé à la mise en oeuvre des réformes Darcos :

? Le SGEN-CFDT perd son siège à la CAPN.

? Le SE-UNSA recule de 1 100 voix passant de 24,8 % à 22,9 %.

Le message est clair : il n’y a pas de convergence possible avec le ministre Darcos !

Le 20 novembre, plus de 70% de grévistes ont exprimé avec force leur rejet des réformes en cours et à venir, leur volonté de faire retirer ces décrets dans l’unité syndicale la plus large possible.

Quelle réponse ont-ils obtenue ?

Un appel à des rassemblements les plus locaux possibles, à des actions ponctuelles et médiatiques de chahut social…

Aucune revendication, pas de manifestation nationale, pas de grève parce que dans les directions syndicales on a décidé que les enseignants n’étaient pas prêts à faire grève ou à manifester à Paris pour défendre leurs conditions de travail, leur statut et l’école publique républicaine !

Comment comprendre alors la mobilisation du 20 novembre ?

On voudrait faire passer les réformes qu’on ne s’y prendrait pas autrement !

Le SNUDI FO dénonce le rôle de la direction de la FSU, syndicat majoritaire, qui refuse d’appeler au retrait des décrets Darcos pour ne pas se couper du SE et du SGEN qui soutiennent ouvertement les réformes.

Le SNUDI FO dénonce le rôle des directions de la FSU, du SE et du SGEN dans l’éparpillement organisé du mouvement.

Pour le SNUDI FO il n’y a pas d’autre voie qu’une opposition résolue aux mesures Darcos qui ne permet aucune signature de protocole et autre relevé de conclusion ou d’accord.

Il n’y a pas d’autre voie que l’action national unitaire pour l’abandon des réformes.

C’est pourquoi le SNUDI FO ne peut cautionner cette mascarade
du 10 décembre et appelle tous les collègues, syndiqués ou non,
à prendre position dans leur école pour une action nationale unitaire
exigeant l’abandon des réformes Darcos.

Agen, le 9 décembre 2008