CTSD du 6 septembre concernant les ajustements de rentrée : Pas d’autre solution que la création massive de postes

Le CTSD a démarré par les déclarations liminaires des représentants des organisations syndicales SE UNSA, FSU, FNEC FP-FO et SGEN-CFDT. Vous lirez la déclaration de FO , dans laquelle nous avons mis l’accent sur la nécessité d’un recrutement massif d’enseignants pour faire face à la situation, toujours refusée par le ministre Blanquer.

La première situation évoquée fut celle de Puymirol. Une délégation de parents d’élèves était en effet présente sous les fenêtres de la DSDEN.

Pour le DASEN, ce n’est pas la situation la pire. Avec 357 élèves en moins, on aurait pu nous retirer beaucoup plus que 5 postes. Il a été décidé d’améliorer le régime des décharges de direction, ce qui nous a ponctionné 4,69 ETP (équivalent temps plein). Cela qui nous amène à quasiment – 10 postes sur le département. C’est une situation compliquée, on ne va pas pouvoir faire X ouvertures, sinon on va prendre sur les moyens de remplacement.

Commentaire FO : Certes, la situation de Puymirol n’est peut-être pas la plus délicate (on peut toujours trouver pire…), mais avec la fermeture de classe prononcée au printemps, les collègues se retrouvent avec une classe à 25, une classe à 27 et une à 29, toutes à deux ou triples niveaux ! De fait, le DASEN confirme implicitement qu’on ne peut sortir de cette situation difficile sans la création massive de postes.

FO a ensuite évoqué les dossiers confiés par les collègues : Pont-du-Casse élémentaire, Pujols élémentaire, Sainte-Colombe en Bruilhois et Foulayronnes élémentaire. Pour le DASEN, ce ne sont pas des situations particulièrement préoccupantes. « Ça peut tenir » a-t-il ajouté ! Nous lui avons fait remarquer que ça allait être difficilement entendable par les collègues et par les parents.

Le DASEN a dit entendre l’inquiétude quand des logements sont en cours de livraison : il a précisé que si il y a 30 élèves en plus en cours d’année, on créera un poste un cours d’année, il s’y est engagé auprès des maires, on implantera un poste supplémentaire. « Vous pourrez rassurer les collègues sur ce plan, j’en prends l’engagement. »

Il a fini par admettre que pour Pont du Casse, une moyenne de 27,75 , c’est important. Celles des autres écoles évoquées aussi. Il a également ajouté que sur ces écoles le remplacement des collègues absents sera priorisé, tout en précisant : « Si on devait ouvrir à Pujols, il faudrait ouvrir dans 20 écoles aux situations comparables. »

Commentaire FO : C’est un fait : pour améliorer significativement les conditions de travail des enseignants et les conditions d’apprentissage des élèves, il faudrait ouvrir 20 classes et certainement encore davantage. Rien ne justifie que les moyens ne soient pas dégagés pour cela !

Une autre situation difficile, celle de l’école Jaurès à Villeneuve, en REP : Classes dédoublées à 16-17, des classes où 5 langues sont parlées… C’est une collègue contractuelle qui a été recrutée pour assurer la décharge de la directrice, pas évident dans cette école a-t-il été précisé.

Pour le Dasen, la situation de l’école est connue, elle est difficile, mais de là à implanter un poste… Il s’est cependant engagé à résoudre le problème de la décharge de direction.

Il a également évoqué la situation tendue de Layrac élémentaire, exprimant sa surprise que personne ne l’évoque, car elle est comparable à celle de Pont du Casse ou de Foulayronnes…

Décisions du DASEN

Il a retenu deux implantations de poste à titre provisoire, sur deux écoles où la situation lui paraît le justifier le plus :

un poste à Barbaste (beaucoup de niveaux, situation complexe localement)

un poste à Buzet/Baïse, « là aussi je ne vois pas comment on peut ne pas ouvrir » a indiqué le DASEN :

Sur ces deux écoles un remplaçant sera affecté pour l’année. Ce ne sont donc pas des mesures de carte scolaire pérennes, même si le DASEN a tenu à préciser : « Il est très probable qu’on maintiendra ces emplois. Je garantis que le remplaçant y restera et sera remplacé s’il est absent. »

Pour le Dasen, le problème des RH du département, ce sont les mutations ! Trop de collègues veulent aller au bord de la mer, précise-t-il… Les collègues qui attendent depuis des années de rejoindre leur conjoint apprécieront… FO lui a fait remarquer que la première cause du problème des ressources humaines, c’est l’insuffisance du recrutement.

→ Pas de vote car pas de mesures de carte scolaire (!)

Questions diverses :

Contractuels : on a une autorisation jusqu’à 9, mais un désistement, on en a 8.

Demande d’ineat/exeat : 5 ineat et 6 exeat ont été accordés par le Dasen

– Concernant la balance des postes pour le département, le point n’est pas encore fait.

Liste complémentaire du CRPE : pas de recrutement pour le 47 à ce jour (car pas de désistement de reçus).

Dispense de pass sanitaire pour accompagnateurs de sortie scolaire : Pas de pass si la structure qui accueille est exclusivement réservée aux élèves ; demandé si l’établissement accueille simultanément du public. Le Dasen a dit de na pas hésiter à faire remonter à l’administration des situations difficiles. « On essaiera de trouver le cas échéant un terrain d’entente. »

Formation : comment vont se dérouler les constellations cette année ? 6 à 8 enseignants par constellation, ça commence par une journée de formation. Le Dasen tient à préciser que le principe, c’est d’être dans un dialogue, ce n’est pas d’arriver et de dire : c’est comme ça et pas autrement. Les équipes sont dans un dialogue avec les formateurs. On privilégie d’abord le temps commun. Le début d’année, c’est aussi le moment où on a le moins d’absent : du 13 septembre au 14 octobre. Concernant les visites croisées : ce n’est pas forcément un temps accompagné par les IEN ; les enseignants peuvent aussi se retrouver seuls. Il n’y a pas d’interdits. (Nous y reviendrons, n’hésitez pas à contacter le SNUDIFO47).

Masques pédiatriques manquants : On en a, demandez-les nous si besoin.

Quarantaine quand des enfants arrivent de zones rouges : que se passe-t-il si les parents nous les mettent quand même ? L’isolement est d’une durée de 10 jours ; normalement les postes frontières ont des arrêtés. Il suffit de nous communiquer le nom des familles.

En cas de non remplacement d’un collègue absent : répartition ou renvoi ? Pour le 47, après consultation du ministère, le problème de la non répartition n’est pas clairement traité dans la FAQ. On va être prudent, on va tâcher de remplacer, en espérant avoir une réponse claire très rapidement. On a choisi pour le moment : pas de répartition.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *