Groupe de travail préparatoire au CTSD Carte scolaire

Sur les 16 postes attribués au département, très peu serviront à éviter des fermetures ou à améliorer la situation (ouverture de classes, création de postes RASED…).


Une première cette année, des groupes de travail sont convoqués par l’administration en amont des instances officielles (CTSD) concernant les mesures de carte scolaire 1er et 2nd degrés.
Le groupe de travail pour le 1er degré se tenait ce jeudi 4 février.

L’inspecteur d’académie a précisé que son objectif était de l’éclairer sur certaines situations et de nous donner la méthode de travail sur l’utilisation des 16 postes attribués au département.

Nous lui avons demandé s’il comptait nous faire part des mesures qu’il envisageait, il a répondu par la négative.

Nous l’avons alors interrogé sur ses intentions quant à l’utilisation des 16 postes, entre ouvertures de classes et dispositifs liés à la loi de refondation. Il a indiqué qu’une grande partie des postes allait être utilisée pour les dispositifs d’accueil des moins de trois et plus de maîtres que de classes ; 3,04 postes vont également être utilisés pour les nouvelles décharges de direction. Enfin, un poste serait réservé pour l’ouverture d’une classe maternelle pour enfants autistes.

Pour ce qui concerne les ouvertures de classes, il a martelé que depuis deux ans on ne se réfère plus prioritairement aux seuils d’effectifs, on prend en compte les situations et on fait un dialogue intelligent (l’IA a particulièrement appuyé sur ce qualificatif). Comme si auparavant, pour s’opposer à une fermeture ou demander une ouverture, on n’examinait pas également nombres d’éléments propres à la situation des écoles concernées…

Quitte à paraître stupides, nous avons indiqué que ce changement était regrettable : face à la dégradation constante des conditions de travail, qui s’accélère en conséquence de l’application des mesures de la loi dite « de refondation » de l’école, nous persistons à revendiquer l’abaissement des effectifs par classe en dessous de 25 élèves, un des moyens pour améliorer les conditions de travail des élèves et des maîtres.

Ainsi, en ne prenant en compte que les écoles dont les effectifs moyens dépassent 26 élèves par classe, il faudrait ouvrir 41 classes sur le département. On le voit, on est loin du compte avec les dotations ministérielles, qui ne permettront pas une amélioration sensible sur le terrain.

Cela, sans compter les moyens de remplacement insuffisants, les RASED réduits à la portion congrue et pour lesquels l’inspecteur d’académie a confirmé qu’il n’y aurait aucune création de postes.

Contactez-nous, transmettez-nous toutes les informations utiles si vous souhaitez que nous défendions votre situation lors du CTSD du 9 février.