Date de report | Intersyndicale nationale | À propos du 31 janvier

Date limite de demande de report : 31 mars !

La date limite de demande de report pour les mairies est bien le 31 mars 2013.

Quelles que soient ses contraintes, le Conseil Général ne peut pas se substituer au gouvernement et modifier de fait ce délai.

Si ce délai ne permet pas au Conseil Général d’organiser le transport scolaire pour la rentrée 2013, c’est que le projet de modification des rythmes scolaires ne peut pas être mis en place et ni les mairies ni les écoles ne doivent en subir les conséquences. Il doit être abandonné.

Pour ce qui est des conseils d’école, nous rappelons que les projets Peillon précisent clairement que ce sont les mairies et/ou la DASEN qui décident l’organisaton de la semaine scolaire et le report éventuel. Ce qui relativise la portée du conseil d’école…

Si nous comprenons que des collègues souhaitent le réunir pour exprimer leur avis sur la modification des rythmes scolaires, nous pensons que la seule réponse syndicale possible est l’appel à une journée de grève pour exiger l’abandon de ce projet, dont le principal objectif est l’éclatement de l’école publique républicaine par le transfert partiel de compétences aux mairies : le conseil d’école est-il donc le meilleur moyen de s’opposer à ce projet ?


Réunion intersyndicale nationale le 28 janvier

Ce lundi 28 janvier les fédérations syndicales de l’Éducation nationale se réuniront à Paris. FO et la CGT ont déjà annoncé qu’elles y proposeront l’appel à une journée de grève nationale pour exiger l’abandon du projet de décret sur la modification des rythmes scolaires.

Vous pouvez prendre connaissance en pièce jointe du communiqué de notre fédération FO suite à la grève parisienne du 22 janvier.

Nous vous communiquons également l’adresse de l’AG du 22 janvier des enseignants parisiens, en grève à 90%, et des syndicats parisiens aux dirigeants des syndicats nationaux du premier degré.

L’AG de grève du 22 janvier et les syndicats parisiens SNUipp-FSU, SNUDI-FO, SE-UNSA, SUD éducation, CGT éduc’action, CNT demandent aux directions des syndicats nationaux d’appeler ensemble à la grève nationale tous les personnels du premier degré :

– pour que le ministre renonce à publier le projet de décret sur les rythmes scolaires : « Le projet ministériel n’est pas acceptable. Il dégrade les conditions de travail et d’emploi de tous les personnels. Il ne comporte aucune amélioration des conditions d’apprentissage pour les élèves et n’améliorera pas leur réussite » (extrait de l’appel commun des syndicats parisiens).

– pour le refus de toute territorialisation : « les obligations de service des enseignants restent sous la seule responsabilité de l’État » (extrait de l’appel commun des syndicats parisiens).


Le 31 janvier, FO n’appelle pas à la grève

Vous pourrez lire en pièce jointe les raisons pour lesquelles FO n’appelle pas à la grève ce jeudi 31 janvier.

Une nouvelle journée d’action, sans appel à la grève franche, avec des revendications floues (à l’exception notable de l’abrogation du jour de carence) et avant même que le gouvernement n’ait précisé ses intentions…

Bien sûr, certains syndicats vont apporter localement toutes les revendications possibles et imaginables pour entraîner dans cette journée d’action… Comme le SNUipp 47 qui demande « une vraie refondation » (et surtout pas l’abandon du projet de décret de modification des rythmes scolaires) derrière laquelle chacun peut y mettre ce qu’il veut : ce n’est pas la cacophonie qui fera avancer les revendications ni qui changera ce que va annoncer la ministre de la Fonction Publique.

FO ne souhaite pas s’inscrire dans des journées sporadiques ou « saute-mouton » aux revendications imprécises qui ont depuis longtemps démontré leur inefficacité. Chacun sait que ces actions « fourre-tout », sans revendications ciblées et précises, n’ont jamais permis d’obtenir une quelconque avancée quand elles n’aboutissent pas au final à diviser et à démoraliser les salariés.

Voilà pourquoi FO n’a pas signé l’appel au 31 janvier.

Oui, il va falloir aller à la grève, la grève franche, pour nos revendications salariales et en défense du statut de fonctionnaire, mais une grève sur des bases claires, condition première pour rassembler largement, et établir un vrai rapport de force.

N’est-ce pas dans la clarté et la précision de la revendication du retrait du projet de réforme des rythmes scolaires Peillon que la grève du 22 janvier des enseignants des écoles parisiennes a puisé sa force ? N’est-ce pas la voie à suivre à tous les niveaux ?

C’est la position de Force Ouvrière, chacun restant libre de se faire sa propre opinion.