Rassurez-vous…
Le SNUDI FO reste sur ses positions et maintien son appel
pour l’abandon de la réforme des rythmes scolaires !
La question se pose tout de même pour les communes qui doivent, après délibération de leur conseil municipal, demander le report de cette réforme pour 2014.
L’AMF (Association des Maires de France) confirme dans leur communiqué de presse du 13/12/2012 la date butoir du 1er mars pour rendre une décision. Dans le cas où la commune ne se prononcerait pas avant cette date, la rentrée 2013 est automatiquement retenue pour l’application de la réforme.
Nous avons bien compris que les enseignants ne seraient pas consultés pour une réforme que nous sommes de plus en plus nombreux à rejeter.
Alors comment peser sur une future prise de position du conseil municipal ?
– L’Union Départementale FO envoie dès aujourd’hui un courrier explicatif à tous les maires des communes du département pour leur demander de ne pas appliquer le décret sur les rythmes scolaires dès la rentrée 2013.
– Les enseignants peuvent demander à rencontrer les élus, avec le SNUDI FO si vous le souhaitez, pour leur faire part de notre inquiétude quant à la mise en place d’une telle réforme. Le report serait une position sage et intermédiaire…
– Le conseil d’école peut également permettre de clarifier les positions des uns et des autres et être demandeur de ce report en 2014 (nous vous alertons cependant sur la position de la FCPE qui a voté pour cette réforme au dernier Conseil Supérieur de l’Éducation et qui exige, sur le département, que cela s’applique partout, sauf exception, dès la rentrée 2013 !)
Dans tous les cas, seuls les conseils municipaux seront en mesure de faire cette demande.
Dans de nombreux cas, il s’agira d’une décision politique (particulièrement pour les grosses communes) mais tout le monde aura quelque chose à perdre…
Perte du statut pour l’enseignant, coûts de fonctionnement supplémentaires pour les communes, augmentation des impôts, désertification et fermeture des écoles les moins rentables à terme…
Sans oublier bien évidemment les enfants qui servent d’alibis dans l’élaboration de cette réforme puisque leur présence dans l’école ne sera pas diminuée mais bien augmentée (confirmé par le premier ministre dans un courrier à l’AMF le 18 décembre – cf article précédent : FO s’adresse aux maires).