Le 31 mai, le SNUDI FO n’appelle pas à la grève.

Considérant que les fonctionnaires ont perdu 48% de pouvoir d’achat depuis 1982, 10% depuis 2000 : en conservant le niveau de pouvoir d’achat de 1982, un PE débutant gagnerait aujourd’hui près de 2250€, un PE au 8ème échelon gagnerait 3000€ !

C’est pourquoi FO exige au minimum :
5% d’augmentation de la valeur du point d’indice pour les années 2011 et 2012
44 points d’indice pour tous (200€) au titre de la perte du pouvoir d’achat depuis 2000
Une revalorisation générale des grilles indiciaires

Lors de l’intersyndicale départementale, FO a demandé que ces revendications soient clairement précisées dans l’appel : la CGT et la FSU ont refusé.

De plus, l’appel national renvoie à des initiatives locales : rassemblements, manifestations, grèves… Pour FO, pour créer le rapport de force nécessaire, la grève doit être décidée nationalement.

Réuni ce mercredi, le Conseil Syndical du SNUDI FO constate et regrette que ni les revendications ni les moyens d’actions ne répondent aux revendications légitimes et urgentes des salariés.

Dans ces conditions, nous trouvons qu’une journée de salaire ça fait un peu cher pour ne rien exiger de concret, ni s’en donner les moyens, juste pour exprimer son mécontentement…

C’est pourquoi le Conseil Syndical, à l’unanimité, n’appelle pas les enseignants à faire grève le 31 mai.

Le SNUDI FO réaffirme que ce ne sont pas les journées d’action à répétition, les initiatives locales, qui permettront de faire reculer le gouvernement, pas plus sur les salaires que sur les retraites.

La revendication salariale étant commune et prioritaire aux travailleurs du secteur public et du secteur privé (comme les EVS), le SNUDI FO considère nécessaire une initiative interprofessionnelle nationale, avec des revendications claires, pour l’augmentation générale des salaires, contre la rigueur.

Force Ouvrière répondra à toute initiative dans ce sens.