Une action nationale de grande ampleur, à la rentrée des congés de février ?

L’Intersyndicale réunissant les organisations suivantes :

SNCL- FAEN, SUD- EDUCATION, SNETAP-FSU, SN-FO- LC, SNEP- FSU, CGT, SNES- FSU et SNALC- CSEN,

s’est réunie ce jour 11 février 2010.


L’Intersyndicale apporte son total soutien aux mobilisations et mouvements en cours et notamment à ceux engagés dans la région parisienne. Elle rappelle que plusieurs syndicats ont déposé des préavis de grève couvrant le mois de février garantissant l’action des collègues.

Elle demande instamment aux pouvoirs publics de ne pas confondre le « droit de retrait », exercé par exemple par nos collègues du lycée Chérioux de Vitry, cri d’alerte légitime d’une profession au bord de l’explosion, avec une action de grève. Elle demande au ministre de ne pas opposer une fin de non-recevoir systématique à des revendications légitimes.

L’Intersyndicale, avec une détermination toujours plus forte, réaffirme son opposition entière à la réforme des lycées, à la réforme de la voie professionnelle qui aggravent encore les conditions d’enseignement, et à celle du statut régissant les EPLE, à la politique budgétaire qui dégrade toujours plus les conditions de travail et d’étude et réduit l’offre de formation

L’Intersyndicale dénonce le caractère de totale improvisation dans laquelle se prépare l’accueil et la formation des professeurs stagiaires dans les établissements. Désorganisant les services, menaçant de bloquer le mouvement des mutations, plaçant les stagiaires dans une situation professionnelle intenable et inadmissible, elle affectera la scolarité de nombreux élèves.

L’Intersyndicale demande avec insistance au Ministre le retrait de réformes, dictée en grande partie par la recherche frénétique d’économies budgétaires, conduisant à la suppression massive d’emplois indispensables au service de l’Ecole de la République.

L’Intersyndicale se réunira, le mercredi 17, pour décider d’une action nationale de grande ampleur, à la rentrée des congés de février destinée à mettre en échec la politique éducative actuelle du gouvernement.