La première mobilisation des EVS à l’appel de l’intersyndicale a réuni une trentaine de personnes devant la direction des services départementaux. Une délégation a ensuite été reçue par le secrétaire général accompagné par l’Inspecteur ASH et le responsable de informatique chargé des EVS.
La délégation se composait de représentants des EVS et des syndicats UNSA, FSU et FO.
Reconduction des contrats
L’année passée, nous avions dénoncé la vague de licenciements des EVS administratifs et nous avions bien compris que tous ceux qui avaient été recrutés au mois de février subiraient le même sort.
Cette année l’administration va encore plus loin en annonçant que tous les contrats d’EVS-H s’arrêtant en juin, juillet et août ne seraient pas renouvelés.
En se cachant derrière les échéances électorales, l’absence de lisibilité de la situation budgétaire, ils essaient de se dédouaner de leurs responsabilités.
Ils sont clairement responsables de cette politique de recrutement et utilisent les mois de juillet et août pour interrompre les contrats qui deviennent de fait non renouvelables. Le double objectif de l’administration étant de ne pas payer des EVS pendants les vacances scolaires et gérer des personnels au gré de leur budget et en s’abstenant de leur fournir les formations inscrites dans le code du travail sur une période de deux années.
Notre revendication est claire : renouvellement de tous les ayants droits sans distinction et suppression de délai de carence.
Droit à la formation professionnelle qualifiante
Nous avons demandé des explications quant à la formation dispensée les mercredis à raison de 60 heures annuelles. Le secrétaire général annonce que des efforts ont été consentis pour former les EVS et qu’un budget de 3,5 millions d’€uros aurait été dégagé à cet effet.
Le SNUDI FO dénonce un effet d’annonce et renvoie le secrétaire général à la lecture du code du travail pour qu’il cesse de faire croire à qui veut l’entendre que l’administration remplit ses obligations.
Les directions départementales, via les collèges ou lycées employeurs, sont poursuivies dans un grand nombres de départements devant les prud’hommes.
Les résultats tombent depuis deux ans en faveur des EVS.
-Le SNUDI FO est le premier syndicat a avoir gagné et a obtenu des indemnités conséquentes (entre 15.000 et 20.000 €uros pour certains dossiers).
-Le SNUDI FO 47 a plaidé dernièrement 9 dossiers pour lesquels nous avons bon espoir d’obtenir gain de cause et 5 autres sont d’ores et déjà en préparation. La direction départementale ne veut rien entendre et pense être dans don droit.
-Le SNUDI FO 47 invite donc tous les EVS à faire valoir leurs droits. Nous constituerons vos dossier et les plaiderons devant le tribunal de prud’hommes d’AGEN.
Les assistants de scolarisation
9 postes (ETP : équivalent temps plein) ont été créés depuis peu, répartis sur 15 personnes !
Il s’agit pour la plupart d’anciens contrats aidés (CUI). Quelle aubaine pour l’administration : elle peut recruter des personnels avec une expérience, mais à quel prix ?
En ajustant ces personnels sur les quotités horaires utiles, les assistants salariés ne font que des temps partiels moins bien rémunérés que leurs anciens CUI soit 550 euros par mois…
L’intersyndicale demande que ces contrats soient revus à la hausse, soit en quotité horaire, soit avec un salaire décent qui ne puisse pas être inférieur à celui d’un CUI.
Paiement des frais de déplacement
Nous demandons que les frais de déplacement soient pris en charge par les EVS qui se déplacent dans différentes écoles.
L’administration indique qu’ils n’ont pas cette obligation ni le budget.
Gratuité des repas pour les EVS contraints d’accompagner l’enfant sur le temps du repas
L’administration botte en touche en indiquant que c’est du ressort des communes.
Journée d’information payées ou récupérables
L’administration déclare qu’elle n’a pas d’obligation et rejette notre demande
Le SNUDI FO s’est engagé depuis le départ pour défendre vos droits.
Le SNUDI FO refuse la précarité et revendique la pérennisation de tous les emplois d’EVS avec un statut de la fonction publique et une rémunération décente.