Le SNUDI FO présente toutes ses excuses, au nom du ministre de l’éducation Nationale, à tous les personnels, enseignants, parents et enfants pour son incapacité à gérer des problèmes simples.
Le SNUDI FO revendique un calendrier national clair qui doit prendre en compte les différentes contraintes liées aux jours fériés.
Le ministre a imposé très tardivement aux recteurs de donner la possibilité aux écoles de changer leur calendrier pour permettre aux parents de profiter du pont.
Qui sont les responsables ?
Le ministre !
Confronté chaque année à la gestion du calendrier, il a découvert en avril que le jeudi de l’ascension tombait un jeudi…
Le recteur !
Il avait fait savoir dès la rentrée scolaire qu’il n’accorderait aucun rattrapage et que toutes les écoles travailleraient le vendredi 22 mai. Pourquoi prendre une telle décision alors qu’il aurait été si simple de proposer une date dès le mois de septembre ?
Qui punit-il ? Les parents qui, en posant un jour de congé, peuvent bénéficier de 4 jours en famille.
L’Inspectrice d’Académie !
Elle a demandé aux écoles du département de se positionner sur une date de rattrapage du vendredi 22 mai. À la suite de quoi un conseil d’école extraordinaire devait entériner cette décision.
Dès la rentrée un grand nombre d’écoles ont organisé leur conseil d’école dans la précipitation et ont arrêté des dates. Trois jours après, l’Inspectrice d’Académie écrivait aux écoles en imposant arbitrairement le mercredi 20 mai. On comprend alors le malaise de nos collègues face aux parents et aux collectivités locales.
On constate aujourd’hui une grande disparité dans l’environnement scolaire. En effet si les écoles élémentaire pour une grosse majorité ne feront pas classe le vendredi 22, ce n’est pas le cas par exemple des collèges du villeneuvois qui ont eux décidé de travailler.
Si le ministre n’est pas capable d’anticiper sur le pont de l’ascension, comment dès lors lui faire confiance quand il veut légitimer ses réformes ?
C’est pour cela que le SNUDI FO renouvelle toutes ses excuses, au nom du ministre de l’éducation Nationale, à tous les personnels, enseignants, parents et enfants pour son incompétence notoire.