Organisation de la semaine scolaire

Le Snudi Fo a écrit à l’Inspecteur d’Académie sur la question de l’organisation de la semaine scolaire.

Olivier Harmel, Secrétaire Général de l’Inspection Académique et Martine Bossuet, Responsable de la Division Scolarité ont reçu une délégation du Snudi Fo composée de Christophe Attias, Denis Détienne et Mireille Mignard.

Vous pouvez télécharger ci-dessous le compte-rendu complet de l’audience au format PDF.

Quelques remarques à la suite de cette audience.

La jurisprudence de l’Orne fragilise la position du calendrier national : elle autorise un Inspecteur d’Académie de ne pas respecter la loi en justifiant la volonté d’harmoniser le calendrier scolaire et en luttant contre l’absentéisme…
– Cette décision sera maintenant utilisée par tous les IA qui voudront remettre en cause le calendrier national, comme cela se fait pour remettre en cause l’ISSR.
– En s’appuyant sur cette décision, l’IA pourrait dans un second temps tenter d’imposer un calendrier dérogatoire à 4 jours à l’ensemble des écoles du département (actuellement 2/3 des écoles fonctionnent selon ce calendrier)
– Au-delà, cette décision montre les limites du recours juridique…

Elle ne donne cependant pas tous les droits à l’IA. La situation dans le Lot-et-Garonne n’est pas la même que dans l’Orne, l’IA en est parfaitement conscient.

1. La notion d’harmonisation est subjective : à quel niveau (commune, circonscription, département) et dans quelle mesure (1 seul calendrier, 2 calendriers) ?

2. L’absentéisme est un prétexte : la modification de la semaine scolaire ne résoud pas tout et il y a d’autres moyens de lutter contre l’absentéisme.

Pour Villeneuve-sur-Lot, l’IA a bien entendu les arguments du Snudi Fo. Il informera de sa décision avant le mouvement. Il ne semble pas vouloir imposer la calendrier dérogatoire à 4 jours mais nous n’avons aucune garantie à ce jour. S’il impose ce calendrier il sait que le Snudi Fo mettra tout en oeuvre pour s’y opposer et il portera alors l’entière responsabilité de la situation chaotique qui suivra.
Le seul compromis acceptable est la semaine à 5 jours avec le mercredi matin (aucune école ne nous a donné mandat de défendre le calendrier national).

Pour les autres écoles du département qui fonctionnent sur le calendrier national et qui ont voté le maintien en conseil d’école il ne reste que le recours juridique… Il ne faut pas se voiler la face, le jugement de l’Orne complique sérieusement la tâche. Cependant le Snudi Fo défendra toutes les écoles qui nous le demanderont.

Nous réaffirmons que ce ne sont pas aux enseignants, aux parents, aux mairies de décider localement quelle organisation scolaire est la meilleure. Nous revendiquons un calendrier national cohérent et réfléchi qui s’applique aux écoles, aux collèges et aux lycées.